Vendredi 13 mai 2022 à 20h - Salle Kasino
Emmanuel et Clara interpréteront
• György Kurtag - Signes, jeux et messages, extraits
• Felix Mendelssohn - 6 Gesänge, op. 19a, Neue Liebe
• György Kurtag - Fragments de Kafka
• Toussaint Bordet - 3 airs légers
• Holst Holst - 4 songs
• Emre Sener - Ich lebe mein Leben in Wachsenden Ringen
• Waughan Williams - Along the field
• Johann-Sebastian Bach
Construit autour d’une formation de musique de chambre peu usitée, le violon et le chant, ce concert d’ouverture propose un voyage dans des univers profondément variés, allant de la légèreté à la plus grande profondeur et de la musique baroque à la modernité. Dans ce vaste spectre musical, vous retrouverez parfois des clins d’œil au reste de la programmation du festival comme une annonce de ses concerts suivants.
Comme prélude, le violoniste Emmanuel Coppey ouvrira joyeusement ce concert avec des extraits de la 3ème partita de Bach, œuvre résolument heureuse et dansante, comme une invitation à venir écouter l’intégrale des sonates et partitas qui aura lieu le surlendemain à l’église.
Il continuera avec le grand compositeur hongrois Kurtag, chantre de la concision et de la miniature, qui rend un hommage vibrant et moderne à la musique de Bach dans ses Signes, jeux et messages pour violon seul.
La soprano Clara Orif fera alors son entrée avec un court intermède plus léger, Neue liebe de Mendelssohn, dans un arrangement inédit pour violon et chant, qui chante la joie d’un amour nouveau.
Nous reviendrons ensuite à Kurtag et des extraits de ses Fragments de Kafka, recueil de courtes pièces contrastantes pour violon et soprano, certaines sombres et très intimes, d’autres empreintes d’humour et d’absurde, toutes au service de l’intelligibilité du texte et du questionnement sur le silence et la musique.
Bordet avec son recueil d’airs sera l’occasion de revenir à une musique plus mélodique et divertissante, dans la tradition des salons romantiques du 19eme siècle.
Nous traverserons ensuite la Manche pour découvrir la musique de Holst, sacrée et souvent modale, rappelant la Renaissance et explorant les textes liturgiques du moyen-anglais.
Toujours à Londres, nous découvrirons le jeune compositeur turc Emre Sener, dont une pièce sera créée pendant le festival, avec son lied Ich lebe mein Leben in Wachsenden Ringen, hommage à la poésie de Rilke et ses interrogations métaphysiques et créatives.
Enfin, nous terminerons ce tour d’horizon de la musique anglaise par Along the Field de Vaughan Williams, recueil de mélodies populaires évoquant la mélancolie des paysages automnaux de la campagne anglaise, les déceptions amoureuses, mais aussi la grivoiserie d’une jeune femme éconduisant son nouvel amant.