A Sulem e H Béjin
A Sulem e H Béjin

Duo Agnès Sulem et Honoré Béjin

Vendredi 20 mai à 20h00 Salle Kasino

Agnès et Honoré interpréteront :

  • Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Sonate n°8, en sol majeur (op. 30 n°3)
  • Gabriel Fauré (1845-1924) : Sonate n°1, en la majeur (op. 13)
  • Johannes Brahms (1833-1897) : Sonate n°3, en ré mineur (op. 108)

 

 
 
 

 

Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Sonate n°8, en sol majeur (op. 30 n°3)

  • I. Allegro assai
  • II. Tempo di Minuetto, ma molto moderato e grazioso
  • III. Allegro vivace

Gabriel Fauré (1845-1924) : Sonate n°1, en la majeur (op. 13)

  • I. Allegro molto
  • II. Andante
  • III. Scherzo : Allegro vivo
  • IV. Finale : Allegro quasi presto

Johannes Brahms (1833-1897) : Sonate n°3, en ré mineur (op. 108)

  • I. Allegro
  • II. Adagio
  • III.Un poco presto e con sentimento
  • IV. Presto agitato

Ce sont trois grands chefs-d'œuvre de la littérature pour violon et piano, bien différents à maints égards, qui nous seront interprétés par Agnès Sulem et Honoré Béjin. 
La sonate pour violon et piano n°8 (1802) de Beethoven est contemporaine de sa 2e Symphonie ; elle en partage le classicisme foncier, tout autant que l'énergie impétueuse, qui se donne libre cours dans la joyeuse envolée finale du 3e mouvement.
Du proto-romantisme viennois au post-romantisme brahmsien, la distance est grande. Cependant, l'héritage beethovénien (plutôt le Beethoven de la maturité) est manifeste dans la musique de Brahms - allié à un charme poétique qui fait tout le prix de sa 3e Sonate op. 108 (1888), œuvre crépusculaire et automnale, traversée d'élans tempétueux et passionnés.

Loin de l'imposante rigueur d'écriture de Brahms, loin aussi de la brumeuse mélancolie du compositeur allemand, la musique de Fauré déploie une palette aérienne et colorée en sa radieuse Sonate op. 13 (1875) - œuvre écrite dans l'enthousiasme juvénile des fiançailles du musicien avec Marianne Viardot.