Catherine Urien, poète et écrivain. Vit et travaille à Morlaix.
Elle se passionne très tôt pour la littérature et la peinture, écrit une maîtrise sur le merveilleux surréaliste en 1977. Elle enseigne la littérature française et latine en lycée jusqu’en 2015. Elle publie son premier recueil de poésie en 1980, La Vague ou l’Eclat aux éditions Yvon Jacq, Paris. En collaborant à des livres d’artistes, elle participe pendant dix-sept ans aux manifestations et expositions de L’Association des Arts Vivants, en Bretagne, Saisons d’une vallée, Quatre livrets en 1996-7, à des échanges avec la Catalogne, L’enfant des sables, peintures et photos d’Athali en 2005, Printemps d’exil, peintures de Jean-Luc Bourel en 2011, en Chine, Petites éclaircies d’Est en Ouest, photographies de Francis Goeller en 2006. Elle publie Chants de traversée, poèmes, en 2001, dessins de Bernard-Marie Lauté, aux Editions LA TILV.
En 2012 paraît aux Editions Anagrammes, le roman L’œil du silence racontant l’errance du peintre apatride dadaïste et surréaliste Max Ernst et de sa compagne, peintre et écrivain, Léonora Carrington. En 2007, revenue à Morlaix, tout en écrivant un Journal irrégulier inédit, elle part sur les traces du poète Tristan Corbière, ce qui donnera lieu à la parution d’un récit en 2017, Au pays de Tristan Corbière, aux Editions Diabase à Tours. En 2015, elle collabore à deux livres d’artiste sur le poète Victor Segalen, Brest Monde, peintures d’André Jolivet et J’écouterai des paroles avec le peintre Jean-Luc Bourel présenté à l’exposition Dialexie (galerie du Chaos à Huelgoat). En 2018 elle publie un livre d’artiste (20 exemplaires), avec des photogtaphies d’Athali, J’aimerai mes frères (poème), aux éditions Le Petit Véhicule, à Nantes.
Depuis 2009, avec L’Association Dont Acte, elle organise tous les deux ans un festival mêlant arts visuels et poésie, Cent artistes dans les Cent Marches, avec des riverains et des bénévoles de Morlaix.